Humour et psychologie – Une chronique du podcast le Comptoir ép.3
Les chercheurs en psychologie disent qu’on apprend assez vite à rire, puisque même les bébés reconnaissent la bizarrerie du nez rouge sur un visage humain. C’est-à-dire un clown.
Les chercheurs en psychologie disent qu’on apprend assez vite à rire, puisque même les bébés reconnaissent la bizarrerie du nez rouge sur un visage humain. C’est-à-dire un clown.
Cette question est prononcée ou pensée quand arrive un événement particulièrement déplaisant ; si déplaisant que « le bon dieu » revient sur le devant de la scène, alors qu’il en avait disparu depuis belle lurette.
Certaines personnes rejettent, d’un revers de main, l’ensemble de la foi chrétienne, et accusent la morale judéo-chrétienne de maintenir les gens sous une lourde chape de culpabilité. Au risque de vous étonner, je pense que cette accusation est en partie justifiée.
Il y a quelques années, un institut américain situait la France dans le top 10 des pays les moins religieux du monde alors qu’un sondage révélait que 41% des français avouent être superstitieux. Ces deux résultats sont-ils contradictoires ou bien sont-ils symptomatiques d’un dédoublement de personnalité de nos compatriotes ?
Un silence quasi-religieux s’installe dans la salle de concert. Sur scène, le musicien s’installe au piano. Les mains posées sur ses genoux, le pianiste est immobile : il joue 4’33 de John Cage. Sur la partition, pas de notes de musiques, juste du silence.
Voici une idée d’aujourd’hui, assez répandue, sur les religions et spiritualités : elles sont autant de chemins vers le sommet d’une même montagne. Et ce chemin part de la même vallée. Au fond de nous, nous le savons bien ; nous en avons l’intuition : quelque chose ne va pas, dans ce monde, et dans notre personne aussi.
Nous vivons dans un monde matérialiste, c’est un fait. En ce qui concerne les sciences, cela veut dire que rien n’existe en dehors de la matière, qu’on ne peut pas raisonnablement croire à un contrôle surnaturel ou transcendantal des événements. Au fil des décennies, ce matérialisme est devenu majoritaire, et même totalitaire au sein de la communauté scientifique. Pour un esprit rationnel, cartésien, pas question de croire à des histoires qui échappent au champ de l’expérimentation et de la logique !
Il y a l’odeur : l’odeur de l’herbe mouillée après la pluie ; le bruit : le bruit des feuilles qui craquent lorsque l’on marche en forêt. Quand nous écoutons, voyons, ressentons, humons, goûtons, tout un tas de souvenir nous viennent en tête. La nostalgie de quelque chose de passé nous submerge.
Il ne faut pas se fier aux apparences : il n’y a finalement que deux religions dans notre monde.
Dans la Bible, il est dit que Dieu a fait les hommes à son image. Pourtant, il y aurait des raisons de penser que c’est tout le contraire qui s’est passé : les hommes ont inventé des dieux à leur image !