Ni bigots, ni dépravés
On n’a jamais autant parlé du dernier repas de Jésus. Merci la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques ! Malheureusement, on s’intéresse moins à l’événement relaté …
On n’a jamais autant parlé du dernier repas de Jésus. Merci la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques ! Malheureusement, on s’intéresse moins à l’événement relaté …
Plusieurs politiques ou religieux, se posant en représentants et défenseurs des honnêtes gens chrétiens, ont crié au scandale face au tableau « Festivités » de la Cérémonie …
En ce début de XXIè siècle, nous avons une chance formidable comparés à tous ceux qui nous ont précédés : nous pouvons avoir accès à …
Pourquoi certains livres font-ils partie de la Bible, et d’autres pas ? D’ailleurs, qui l’a décidé ? Quand ? Selon quels critères ?
Il s’agit ici d’une question qui a déstabilisé pas mal de jeunes chrétiens qui ont fait des recherches sur l’historique des décisions prises pour former la liste des livres qui font partie de la Bible, et ceux qui ne le font pas.
Précédemment, j’ai écrit sur la Règle d’or, cette fameuse loi morale universelle commune à de nombreuses religions et philosophies. Elle nous invite à ne pas faire à l’autre ce que l’on ne veut pas qu’on nous fasse, ce qui est, en somme, une garantie de liberté pour soi, et le fondement de notre idée moderne de tolérance. La règle d’or est également une éthique de réciprocité. Mais Jésus est allé plus loin que la réciprocité en nous montrant le chemin d’un amour pro-actif.
Dans notre société, on admire, on adore et on adule ceux qui réussissent dans la vie. On rend un culte à la compétence et à la performance. Et cette logique de compétition s’impose partout, du bureau à la chambre à coucher, de nos relations professionnelles à nos relations amoureuses. Et pourtant…
Avez-vous déjà pensé qu’il puisse exister une morale universelle, qui s’applique à tous les hommes, en tout lieu, quelle que soit leur culture ? Peut-on résumer l’essentiel de la morale en une phrase ? Une telle phrase existe-t-elle ? Il semblerait, oui ! Cette phrase, on l’appelle la règle d’or.
Pendant quelques décennies, l’Europe a traité la morale comme un souvenir du passé. On a voulu vivre dans une société qui ignorerait le bien et le mal. Cela se traduisait entre autre par le slogan « il est interdit d’interdire », hérité de Mai 68. En particulier, on refusait que le corps social pèse sur la conduite de l’individu par un regard sur les bons ou mauvais comportements. Les questions morales devenaient alors des affaires purement subjectives et individuelles.
De nos jours, les religions ont mauvaise presse. Les spiritualités et les pratiques de méditation, toutes personnelles, sont des cheminements respectés ; mais les opinions et pratiques religieuses, elles, n’ont pas intérêt à sortir de la sphère privée ; sinon, c’est le tollé général ! Et pour cause, dans l’opinion publique, religion rime avec intégrisme. Mais qu’en est-il vraiment ? Est-ce que tous les religieux cherchent, de façon systématique, à prendre le pouvoir ?
En matière de communication, les différences sémantiques sont assez surprenantes : quand on fait la promotion d’un produit on appelle ça “publicité” ; quand on veut faire passer ses idées politiques on appelle ça “campagne” ; quand on veut manifester pour faire respecter ses droits on appelle ça “militantisme” ; quand on veut faire connaître un film on appelle ça “annonce” ; et quand on veut faire connaître une religion on appelle ça “prosélytisme”.