Quelle joie pour des enfants de penser qu’un Père Noël existe pour leur apporter des cadeaux ! Et quelle consolation de se dire qu’une petite souris vient récupérer les dents de lait perdues en échange d’une pièce. Cela aide à se remettre de la douleur causée par la chute des premières dents. Il est également très réconfortant de penser qu’il existe un Dieu dans le ciel qui veille sur ses créatures. Pourquoi Dieu ne serait-il pas un mythe que les hommes ont inventé pour se réconforter, comme le Père Noël ou la petite souris ? Je vais répondre à cette question en trois étapes. [1. Précisons aussi que nous répondons ici à l’argument selon lequel Dieu est destiné à répondre à nos désirs et attentes. Nous ne donnons pas dans cet article tous les arguments pour l’existence de Dieu, qui sont complexes et qui sont traités ailleurs].
Première étape : Les fondements de cette idée sont-ils solides ?
L’idée que Dieu est un mythe inventé pour se rassurer a été développée par Feuerbach, puis Freud. Feuerbach a avancé que la religion est la projection de la nature humaine à un niveau transcendant illusoire. Autrement dit, on imaginerait un monde au-delà du nôtre, et nos opinions à son sujet ne seraient qu’un reflet de ce que nous sommes. Dieu serait ainsi la personnification de l’aspiration humaine. Freud, de son côté, donne une autre explication de Dieu. Selon lui, lors de l’enfance, l’individu éprouve l’angoisse de la punition infligée par son père. Face à cette menace, l’enfant vénère le père, s’identifie à lui et projette sous la forme d’un superego tout ce qu’il sait de la volonté paternelle. En grandissant, l’homme garde ce vestige de l’enfance. Il s’est inventé un dieu.
Outre que ces explications sont purement spéculatives et ne reposent sur aucune expérience, nous pouvons leur opposer l’objection suivante : elles mettent toutes les religions dans le même sac. Mais si tous les dieux sont des projections humaines, comment expliquer les grandes différences entre les dieux de toutes les religions ? Et que dire alors des religions non théistes, comme le bouddhisme ?
Il existe des explications bien plus claires et convaincantes qui justifient la croyance en Dieu, que celles proposées par Feuerbach et Freud. En effet, il existe des arguments solides en faveur de l’existence de Dieu[1. Voir Sylvain Bréchet, Dieu existe-t-il ?, (texte de la Conférence Dialogues Veritas à Toulouse le 21 mars 2007).], qui ne reposent pas sur de simples spéculations subjectives. De plus, selon la foi chrétienne, Dieu n’est pas inventé, mais il est révélé, c’est-à-dire qu’il se fait connaître de manière objective et ne se plie pas aux conceptions personnelles de l’homme[2. « Mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, –– Oracle de l’Éternel », Esaïe, chapitre 55, verset 8.]. Ceci nous amène à la deuxième étape.
Deuxième étape : Le Dieu biblique correspond-il à nos projections humaines ?
Si certaines divinités peuvent correspondre aux désirs humains (comme le dieu Bacchus) il n’en est rien du Dieu révélé dans la Bible. En effet, celle-ci présente un Dieu trinitaire[1. Voir l’article Les chrétiens adorent-ils trois dieux ?.] : un seul être divin existant en trois personnes. Ce mystère dépasse largement notre intuition humaine, alors comment peut-il être inventé par l’homme ? De plus, le Dieu biblique prend une forme humaine, très humble, pour mourir de la manière la plus abjecte[1. Nous faisons allusion à la mort de Jésus par crucifixion, supplice romain épouvantable. Voir à ce sujet l’article : Pourquoi Jésus a-t-il été mis à mort ?]. Qui aurait pu inventer cela ? Le Dieu biblique diffère des attentes humaines en ce qu’il sauve par grâce, c’est-à-dire en dépit de la méchanceté des hommes. Le don gratuit[1. Lettre de Paul aux Romains, chapitre 6, verset 23.] du salut, par la foi en Jésus-Christ, va à l’encontre de la logique humaine qui dit que l’on n’a rien sans rien. La grâce prend l’homme à revers, et l’empêche de faire le fier, ce qui est bien différent de ses aspirations. Un tel Dieu ne correspond pas à nos attentes.
Troisième étape : Penser que Dieu existe, est-ce uniquement réconfortant ?
Beaucoup justifient la croyance en Dieu par le but atteint : l’apaisement, le réconfort, etc. Mais en est-il vraiment ainsi ? Peut-on vraiment dire que tous les humains souhaitent qu’il y ait un Dieu ? Pensez-vous que le commandant d’un camp d’extermination aimerait qu’il y ait un Dieu qui juge les actions ? La foi en Dieu n’apporte pas seulement du réconfort. La preuve en est que les premiers chrétiens ont été rejetés, dévorés par des lions ou crucifiés. La foi en Dieu implique l’obéissance à ses lois, ce qui n’est pas non plus conforme aux désirs des humains, qui veulent n’en faire qu’à leur tête.
Comme les suppositions de Feuerbach et Freud sont purement spéculatives, nous pourrions retourner l’argument et dire que ce sont eux qui ont inventé le « non-dieu » pour se débarrasser des exigences de Dieu. Ainsi, en suivant le même raisonnement, on pourrait facilement avancer que les athées ont rejeté l’existence de Dieu, car cela correspondait à leur désir.
Dieu n’est-il qu’un mythe inventé pour se réconforter ? En parcourant ces trois étapes, nous voyons que cette proposition repose sur des fondements fragiles, purement spéculatifs. De plus, le Dieu révélé dans la Bible n’a pas les caractéristiques qu’on aurait données à un dieu inventé. En outre, sa présence peut être aussi exigeante que réconfortante.
Il est vrai que les choses n’existent pas parce que nous les désirons. Mais ce n’est pas parce que nous désirons une chose que celle-ci n’existe pas ! La Bible donne une explication au fait que l’homme désire Dieu. En effet, l’homme a été créé à l’image de Dieu[1. Genèse, chapitre 1, verset 27.] pour vivre dans une relation avec lui[1. Saint-Augustin a écrit : « Vous nous avez faits pour vous, et notre cœur est inquiet jusqu’à ce qu’il repose en vous », dans Les Confessions.].
Thomas Hodapp,
Décembre 2016
bonjour,
sur quoi vous basez vous pour dire que Dieu est trinitaire, je suis choquée.à chaque fois que j’entends cette théorie. Jésus fils de Dieu, oui j’accepte, bien que ce ne soit pas à notre dimension humaine. Le Saint Esprit est l’Esprit du Seul qui soit Saint Dieu lui même. Pourquoi en faites vous une personne ???
cordialement.
nicole
En bref, la majeur partie des chrétiens fait de l’Esprit une personne parce qu’il est présenté comme tel dans la Bible. Lorsque Jésus annonce la venue de l’Esprit dans l’évangile de Jean, il en parle comme d’un être que l’on peut connaitre (Jean 14.17), comme de quelqu’un qui enseigne (Jean 14.26), qui rend témoignage (15.26), qui peut venir et être envoyé (16.7), qui parle et qui conduit les croyants (16.13). Plus encore, si vous lisez ces passages, vous verrez que l’Esprit est conçu comme distinct du Père et du Fils. C’est bien l’Esprit de Dieu, mais il n’a pas le même rôle que le Père et le Fils.
Paul de Tarse peut aussi dire de ne pas attrister l’Esprit (Éphèsiens 4.30); si l’Esprit n’était pas une personne, il ne pourrait pas être attristé.
Je suis désolé, je ne veux manquer de respect à personne mais je ne comprends absolument pas la logique : vous trouvez étrange le nombre de religions différentes s’il est l’image des aspirations humaines (qui n’ont pas à être universelles) mais s’il est révélé alors pourquoi tant de religions ? Quant au côté exigent des règles divines, ce n’est pas incompatibles avec des aspirations d’humains qui souhaitent vivre protégés par des règles interdisent le meurtre son prochain…
Autre chose: les athées ne désirent pas la non existence de dieu, certains aimeraient même qu’il existe, il réfutent simplement les preuves avancées part les croyants qui ne leur permettent pas de prouver son existence…
Bonjour, merci pour vos remarques pertinentes. Poser des questions réfléchies n’est pas un manque de respect. Cela permet au contraire d’aller plus loin.
Votre commentaire compte plusieurs objections. Je vais essayer d’y apporter un éclairage.
Tout d’abord, je ne défends pas l’idée qu’aucun Dieu ne soit inventé. Je défends l’idée que le Dieu tel que présenté dans la Bible, le Dieu auquel Feuerbach et Freud s’attaque, n’est pas inventé.
Cette remarque préliminaire m’amène à l’une de vos questions : Si Dieu s’est révélé, pourquoi tant de religions ? Une réponse très simple pourrait être celle-ci : Tout le monde ne veut pas accepter la révélation que Dieu fait de lui-même. Il y a un problème de résistance et d’ignorance. Certaines personnes préfèrent adorer un dieu inventé ou une déformation du Dieu qui se révèle.
Vous émettez une autre objection que je reformulerais ainsi :
“S’il est vrai que Dieu est la projection des désirs humains alors il est normal qu’il y ait plusieurs dieux différents car les aspirations humaines sont différentes”.
Premier point : j’aurais tendance à dire que les aspirations humaines sont tout de même assez proches. Je ne parle pas des désirs humains mais des volontés profondes de la nature humaine : justice, bonheur, liberté, etc.
Deuxième point : les différentes conceptions de Dieu sont tellement variées et même contradictoires qu’il serait vraiment étrange qu’elles soient issues d’un même phénomène de projection. Par exemple comment dans certains cas arriver à l’idée que toute chose est Dieu (panthéisme) alors que dans d’autres cas Dieu est considéré comme distinct de sa création ?
Troisième point : Et même si les aspirations sont différentes, qu’est-ce qui obligerait à conclure que l’idée de Dieu doit être différente ? Existe-t-il une table de correspondance : telle aspiration entraîne telle conception de Dieu ? Cela est purement spéculatif. Aucune expérience vérifie cela.
Vous soulignez également que les exigences de Dieu ne sont pas forcément incompatibles avec le désir humain, en prenant l’exemple de l’interdiction du meurtre. Je suis d’accord avec vous pour cet exemple mais les exigences de Dieu, bien qu’étant pour notre bien, sont souvent plus fortes que l’interdiction du meurtre et vont à contre courant de nos désirs. Par exemple, elles demandent de considérer les autres comme étant plus importants que à soi-même. (Lettre aux Philippiens, chapitre 2, verset 3).
Concernant votre dernière remarque, elle montre qu’il ne faut pas simplement se baser sur le désir pour trancher la question de Dieu. Il nous faut chercher des arguments plus solides pour se faire une opinion. A ce propos, je vous suggère un autre article : Sylvain Bréchet, Dieu existe-t-il ?, (texte de la Conférence Dialogues Veritas à Toulouse le 21 mars 2007).
Merci pour votre réponse posée. J’apprécie le débat.
Je ne m’étendrai pas longtemps sur votre remarque préliminaire qui, bien que possible, reste pour moi bien trop “facile” puisqu’il serait alors nécessaire de savoir qui (de tout le monde) a eu une révélation, l’a rejeté, déformé ou autre. Et pourquoi seules les révélations arrivées dans une même zone géographique seraient acceptées ? J’entends par là que Dieu aurait pu être révélé en Amérique ou en Asie avant les missionnaires.
Concernant le reste, j’essaierai de répondre à vos points dans l’ordre.
1er: même si je serai plutôt d’accord avec vous sur le côte universel des volontés profondes de la nature humaine, je ne suis pas en mesure d’affirmer qu’elles le soient effectivement (universelles). Un peu hors de propos mais certains pensent parfois que l’humain est “patriarcal” de naissance, mais il existe et a existé des sociétés matriarcales.
2eme: tout d’abord je tiens à préciser que bien qu’en désaccord avec vous, je ne pense pas non plus que la vision de Freud soit (entièrement) exacte. je ne pense pas que cela soit blanc ou noir. Je pense que l’histoire, les aventures et les expériences de chaque peuple peuvent jouer un rôle dans cette vision de l’univers et cette représentation d’un Dieu (unique, multiple ou universel). Vous parlez des contradictions d’ailleurs, mais peut-être que la “vérité” réside justement dans leurs points communs.
3ème: effectivement rien ne peut obliger à conclure ça. Mais comme vous le dites, existe-t-il un table aspirationconception qui permettrait d’affirmer qu’avec des aspirations identiques on aboutisse à une même conception de Dieu ? (si bien que même si les aspirations humaines étaient universelles, plusieurs conceptions pourraient coexister)
4eme: estimer les autres supérieurs à soi-même est (pour moi) surtout une façon d’accepter la possibilité d’avoir tort, de ne pas rabaisser l’autre (avec ou sans raison), de tenter de comprendre pourquoi cette personne agis ainsi… (on peut se considérer supérieur moralement à Hitler, ou chercher à savoir comment une personne a pu sombrer dans une haine de l’autre telle que la sienne et chercher à combattre cela)
Pour votre dernier point, j’ai parcouru rapidement l’article que vous me suggériez (j’avoue ne pas avoir encore lu l’ensemble) et certains points me dérangent comme par exemple la séparation de l’athéisme et de l’agnosticisme. Je sais bien que certains athées revendiquent la non-existence de Dieu et que d’autres préfèrent se déclarer agnostique, mais il n’en reste pas moins que l’athéisme est le statut de “non croyance” et qu’il est BIEN différent d’un statut de “croyance en un rien”.
Enfin, et parce que je considère qu’il est toujours intéressant de savoir avec qui l’on débat : je tiens à préciser que je suis moi même athée, en cela que je ne crois pas aux différentes religions (je ne dis pas pour autant qu’elles ne partent de rien). Quant à ma position sur Dieu, je considère qu’elle est autant plausible que le fait que tout cela soit le fruit du hasard. Je ne cherche pas à rallier des gens à ma cause et j’aime discuter avec des croyants, je pense qu’on a tous des choses à apprendre de l’autre, néanmoins j’ai parfois l’impression que Dieu arrive lorsque la science ne sait pas (encore). Cela m’embête quand on stoppe toute recherche à ce point là (mais je n’oublie pas -et ça me rassure- que nombre de scientifiques sont croyants et nous ont apporté beaucoup)
Très bonne journée à tous.
Bonsoir Rémi.
Après avoir été catho non pratiquant, j’ai été athée… J’ai mené une vie plutot bancale et paradoxale: je cherchais la vérité dans l’histoire et la philosophie tout en menant des expériences plutot extême avec l’alcool et le cannabis.
Je ne connaissais pas Dieu (au sens chrétin du terme) mais du cathécisme j’avais retenu un Jésus d’amour et de pardon mais je voyais en Jésus une figure historique plus que spirituelle.
Au fond de moi je croyais en cela… Mais quand je le pratiquais plus ou moins je me sentais faible.
J’ai rencontré une femme évangélique…. je lui ai dit qu’on avait des valeurs communes (amour, pardon) mais que je resterai athée… Puis plus je fréquentais cette femme, plus je voulais vivre avec elle. On a fini par se marier. j’ai ré approfondi la bible (par moi même). J’ai appris qui était ce Dieu et Jésus dont parle la Bible.
Finalement, au fond de moi j’ai eu un déclic. J’ai ressenti une paix intérieur, la fin des excès et le sentiment d’aller vers la vérité. ça paraît “gros” dis comme ça, mais vécu de l’intérieur je trouve cela plutot miraculeux. Si Dieu a pu changer mon âme, convertir mon esprit alors il peut le faire pour chacun. Car au fond que raconte la Bible? C’est un peut notre vie qu’elle soit vécu avant la Bible, en connaissant ou non la bible ou même vécu au 21ème siècle. On peut voir dans la chute des hommes et peuples cités dans la bible notre propre chute. Dans les joies et les renaissances de ces mêmes peuples ou personnage on peut y voir notre propre renaissance. Je n’ai qu’une certitude, je ne crois pas au hasard… Quand on fini par sortir du trou et se construire une belle vie (je ne parle pas de luxe) on peut se dire qu’il y a un créateur qui attend de nous que nous l’imitions. Aujourd’hui j’ai retrouvé la paix en moi et la foi m’aide me sentir en paix et amour avec ceux qui m’entourent, à supporter mon travail… Finalement, la Bible dit que Dieu nous connaît avant de nous avoir crée, depuis ma conversion je le crois.
Il ne faut pas chercher à croire que Dieu a crée, que jésus est le fils de Dieu mais il suffit de lire la bible et de se projeté. Car il est impossible que tous les auteurs de la bible eussent été inspiré dans la même logique pour décrire chacune de nos vies.
Tu es athée et tu as besoin de réponse concrète à des questions précises sur l’existence, la vie etc… Mais il y a des scientifiques dont c’est leur métier…. Laisse toi guider par l’amour et la paix, cela changera ton regard.
J’en oublie pas que je suis un humain qui cède à la colère aux préjugés: mais je lutte avec la foi pour être meilleur. pourquoi devrais être meilleur spirituellement, tout simplement pour que d’autres puissent se sentir sauvé loin des chutes qu’a connu le peuple d’Israël dans la bible.
Il ne s’agit pas, dans a vie, d’être le plus riche, le plus séducteur ni le plus puissant mais le plus spirituel possible pour imiter Dieu, Jésus.
Il m’arrive enfin d’avoir des doutes et je repense à mon parcours et je sonde mon coeur: alors je sais qu’il est présent dans mon coeur.
Je n’attends par contre rien: ni miracle ni conversion de masse. Mais maintenant je sais.
Que tu connaisses cette paix et cet amour intérieur. Car avant d’aimer les autres n’oublie pas de t’aimer. La bible nous apprend que le peuple d’israël ne s’aimait pas trop (division, doute etc…).
Dieu ne doit pas arriver quand la science ne sait pas mais quand toi même tu ne sais plus quel chemin emprunter.
Merci pour le témoignage intéressant.
Je reste profondément athée mais cela ne m’empêche pas de vivre ma vie et faire mes choix selon des principes d’amitiés, d’amour de mon prochain et de paix, toujours dans l’intérêt commun.
“Dieu nous connaît avant de nous avoir créé” c’est bien souvent sur des idées comme ça que je pense ne jamais pouvoir croire à un Dieu biblique : pourquoi alors créer des assasins, des tueurs, parler de libre arbitre… Pourquoi mettre près d’Adam et Eve l’arbre de la connaissance du bien et du mal s’ils ne doivent pas y gouter ? Mais surtout pourquoi les punir de l’avoir fait ? (c’est à dire que s’ils n’ont pas cette connaissance du bien et du mal, il leur est difficile de comprendre pourquoi cela est mal) Et d’ailleurs, pourquoi les laisser nus si cela est mal ? (prise de conscience de d’Adam qui se cache par honte ensuite)
Enfin comme déjà dit, je n’ai rien contre la présence d’un Dieu, plutôt du mal à croire aux religions établies.