Jean-René Moret (master en physique, en cours de doctorat dans le domaine de la théologie, pasteur à l’Église Évangélique de Cologny) répond à la question “La science a-t-elle éliminé Dieu” dans le cadre de la série de conférences Big Questions, en 2017 à Genève.
En annexe, les Notes pdf et la présentation de la conférence.
Bonjour,
L’auteur pose la question : « La science a-t-elle éliminé Dieu ? »
La réponse est, au contraire, la Science rend à « Dieu » tous ses attributs, et nous en donne une description totalement claire.
Permettez quelques mots au sujet de l’idée de Dieu sous son aspect scientifique. Merci.
Science, Religion et Philosophie sont des mots qui prétendent tous les trois avoir la même signification ; tous trois veulent être l’expression de la vérité.
Cependant une grande différence existe entre eux.
La science affirme ; la Religion impose ; la philosophie cherche.
Or, comme il n’y a qu’une vérité et qu’elle ne peut être que dans la science, qui affirme, pourquoi la chercher dans la philosophie ? Pourquoi les religions de l’antiquité qui imposaient ce que la science affirmait n’ont-elles pas suffi aux hommes ? Pourquoi ont-ils institué cette nouvelle méthode de recherche : la philosophie.
Il faudrait, pour répondre à cette question, faire toute l’histoire de l’esprit humain, montrer comment l’homme, doué dans son enfance phylogénique d’un esprit droit et d’une raison juste qui lui permettaient de comprendre les lois de la Nature perdit peu à peu ces facultés primitives, et comment il cessa, insensiblement, de comprendre le monde qui l’entourait, comment il perdit la science.
Cette science perdue existait en germe dans son esprit, c’était un lot de l’héritage ancestral, mais elle y était voilée. Il travailla à lui rendre une forme, un corps, à la formuler.
Semblable à celui qui s’éveille après un rêve qui l’a vivement impressionné et qui fait des efforts de mémoire pour en ressaisir le fil qui lui échappe, ainsi, l’homme chercha à retrouver les vérités premières, mais sa raison perdait de jour en jour sa droiture primitive, et, comme c’est en elle, seulement, qu’il cherchait la cause des choses, il s’enfonçait de plus en plus dans les profondeurs d’une obscurité qui devait, pendant tant de siècles, tenir la place de la science.
La philosophie n’a jamais été que l’expression de cette défaillance de l’esprit de l’homme, elle répond à un besoin qui s’est imposé en l’absence de la science, mais qui disparaît en face de la certitude, en face des faits démontrés.
La philosophie a une autre faiblesse. C’est d’être exclusivement spéculative. Elle n’aspire à connaitre la vérité que pour le bonheur de la posséder, elle ne la traduit pas, dans le domaine des faits, en lois religieuses ou sociales pour guider l’humanité dans les nations. Or, la mission de la science est, au contraire, de rechercher la vérité pour l’appliquer à la vie matérielle et morale de l’homme, pour en tirer des règles de conduite. Elle est aussi active que la philosophie est passive.
Examinons les formes principales que l’esprit inquiet des hommes a données à la spéculation philosophique depuis le jour où il a perdu la connaissance positive de la vérité.
Examinons, d’abord, la valeur de la doctrine rationaliste, puisque tous les systèmes philosophiques reposent, directement ou indirectement, sur la raison de l’homme.
Je me permets, en toute humilité, de vous transmettre l’adresse de l’article de mon blog d’où est issu cet extrait, au cas où vous souhaiteriez, en prenant un peu de votre précieux temps, y consacrer quelques secondes.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/dieu.html
Cordialement.