Il y a un peu moins de 2000 ans, un rabbin juif itinérant nommé Jésus de Nazareth, a trouvé la mort par crucifixion. Selon les Evangiles, Jésus a été condamné à mort parce qu’il a avoué devant les autorités religieuses, qu’il était le Messie, le Christ, le Fils de Dieu, c’est à dire le Roi divin qui rétablirait le règne de Dieu sur terre.
Cet événement historique revêt une importance capitale pour plusieurs milliards de Chrétiens qui affirment que le troisième jour, ce même Jésus de Nazareth est ressuscité d’entre les morts, démontrant ainsi que ses prétentions à la messianité et à la royauté divine étaient vraies, et que par sa mort sur la croix, Dieu a fait la paix avec tous ceux qui reconnaîtront la seigneurie de Jésus dans leur vie.
La résurrection, vérité ou mensonge ? Une question de vie ou de mort
Autrement dit: la foi chrétienne tient debout ou s’écroule avec la véracité de l’événement historique qu’est la résurrection du Christ. Ce raisonnement est tenu dès le début de la proclamation chrétienne par les apôtres, comme ici avec l’apôtre Paul :
Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine (…) et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est une illusion, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus. Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.
Mais, en réalité, le Christ est revenu d’entre les morts, en donnant ainsi la garantie que ceux qui sont morts ressusciteront également.
(1 Corinthiens 15.v 14, 16-20)
Ce que dit l’apôtre Paul ici, c’est que le foi chrétienne ne vaut pas la peine d’être crue, vécue et suivie si elle se trompe en affirmant faussement que Jésus est ressuscité d’entre les morts.
J’en profite pour dire que l’apôtre Paul présente ici un argument très franc aux conclusions tranchées. Cela est bien loin des paroles creuses et des attitudes faussement tolérantes qu’on rencontre quotidiennement de ceux qui disent “ce qu’il y a de beau ce sont les valeurs que ça transmet” et “l’important c’est que ça te convienne et que ça t’apporte le bonheur” ou encore le classique mais indémodable “l’important, c’est que ça soit vrai pour toi !”.
Non. Il n y a que ce dilemme :
A) Ou le Christianisme est faux, en quel cas il faut souhaiter sa disparition parce qu’il est une perte de temps et d’énergie, une source d’espérance trompeuse pour des milliards d’individus tout au long de l’Histoire humaine.
B) Ou il est vrai, en quel cas c’est la chose la plus importante au monde et doit tenir la première place dans ma vie.
Contrairement aux autres religions du monde, le Christianisme propose à tous d’examiner et de tester sa véracité à travers l’examen d’une seule affirmation historique simple. En effet, si la résurrection a bien eu lieu, cela répond en même temps à deux questions: à la fois «Dieu existe-t-il ?» et «De quel Dieu s’agit-il ?».
Une fois cela dit et montré l’importance fondamentale du sujet, on peut donc se poser la question : est-ce vrai ? Jésus est-il vraiment ressuscité ? Quelles raisons y-a-t-il de croire une affirmation aussi extra-ordinaire ? Peut-on parler de la résurrection de Jésus comme d’un fait historique véridique, comme le postule l’espérance chrétienne ?
La résurrection : de quoi on parle ?
Avant d’aller plus loin, il faut préciser ce que veut dire “Jésus est ressuscité d’entre les morts”.
Tout d’abord cela signifie que Jésus est vraiment mort de façon clinique et définitive – d’une vraie mort quoi.
Ensuite cela veut dire qu’il est revenu à la vie, mais – et c’est ici il faut faire attention – pas comme “simplement” un mort qui revient à la vie normale, pour mourir à nouveau de vieillesse plus tard, comme cela a été le cas de son ami Lazare par exemple (cf. Jean 11).
Non, le mot résurrection doit être compris dans le contexte de l’attente juive au sujet de la fin du monde, celle de la résurrection générale des morts, avec des corps nouveaux, glorieux et immortels; des corps adaptés pour vivre éternellement dans un monde où régnera Dieu et où le Mal et la Mort ne seront plus. Il ne peut donc pas s’agir juste d’un corps spirituel, mais de son vrai corps physique, Jésus étant capable de manger avec ses disciples et même d’être touché physiquement par eux. Les disciples ne disaient pas avoir expérimenté la visite d’un fantôme, ou enseigné que “pour eux”, Jésus continuait à vivre dans leur cœur. Ce que les disciples croyaient et enseignaient partout, c’était qu’ils avaient vu Jésus revenu à la vie, dans son propre corps physique, mais que le corps de ce dernier était dès à présent devenu glorieux, immortel, adapté dès maintenant à la vie éternelle dans le royaume de Dieu, alors même que la résurrection finale n’avait pas encore eu lieu.
Une telle affirmation parait extraordinaire et c’est tout à fait normal : les morts ne ressuscitent pas habituellement.
Et c’est précisément la raison pour laquelle la résurrection de Jésus de Nazareth n’est en aucun cas une histoire bizarre de plus à caser dans la rubrique des faits divers paranormaux, mais si elle est avérée, doit être considérée comme l’Evénement clé par lequel Dieu s’est de façon décisive, révélé à l’humanité, exposant aux hommes le sens de leur l’Histoire.
Existe-t-il des faits historiques solides en faveur de la résurrection corporelle de Jésus, des faits qui ne demandent pas de foi préalable dans les textes sacrés, et qui tiennent bon sous la critique historique ? La vaste majorité des spécialistes et universitaires, issus de toutes croyances religieuses confondues s’accordent sur la validité des faits suivants :
- Que Jésus de Nazareth est mort crucifié.
- Que le corps de Jésus a été mis un vendredi soir, par un dénommé Joseph d’Arimathée, membre du sanhédrin dans son tombeau privé.
- Que le tombeau a été trouvé vide par un groupe de femmes le dimanche matin après sa crucifixion
- Que plusieurs individus et divers groupes de gens considèrent avoir expérimentés des apparitions de Jésus, vivant après sa mort
– et parmi eux, Jacques le sceptique frère de Jésus, et Paul de Tarse qui était un persécuteur - Que le premier groupe de disciple en est venu de façon soudaine et sincère à croire que Dieu avait ressuscité Jésus d’entre les morts
Ceux qui cherchent à réfuter la résurrection de Jésus doivent trouver des explications alternatives à ces faits-là, par exemple émettre l’hypothèse que Jésus n’est pas vraiment mort, ou que les apôtres ont été victimes d’hallucinations, ou que les femmes se sont simplement trompées de tombeau. Mais toutes ces hypothèses ne tiennent pas et sont défaites par les faits suivants :
Preuve #1 Le tombeau est vide, le corps de Jésus a disparu : ce sont ses ennemis qui le disent
Si même vos adversaires sont d’accord avec vous sur un fait, alors la véracité de ce fait est renforcée. Lorsque le dimanche matin, la pierre qui gardait l’entrée fut roulée, les autorités firent courir le bruit parmi la population que c’était parce que les disciples de Jésus avaient volé le corps (cf: Matthieu 28:13,15 “vous direz : ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions (…) les soldats prirent l’argent, et suivirent les instructions qui leur furent données. Et ce bruit s’est répandu parmi les Juifs, jusqu’à ce jour“). Si ils avaient eu le corps de Jésus à leur disposition, ils n’auraient pas manqué de le faire savoir. Le corps avait donc bien disparu.
Cette accusation contre les disciples de Jésus se retrouve sur une inscription antique retrouvée à Nazareth, petite ville d’où était la famille de Jésus. C’est la dite “inscription de Nazareth” qui vise spécifiquement à interdire tout vol ou déplacement de cadavre d’une tombe. Ce n’est absolument pas un hasard, c’est une façon de dire “on vous connait les nazaréens, vous avez volé un corps d’une tombe pour affirmer ensuite qu’il était ressuscité”, une façon de ridiculiser la communauté chrétienne d’origine juive de cette petite ville.
Preuve #2 Les trop nombreux détails embarrassants
Les spécialistes reconnaissent que les récits de la crucifixion, de la fuite des disciples et de l’enterrement de Jésus ne peuvent pas avoir été inventé, car ils comportent beaucoup d’éléments embarrassants pour les principaux responsables de la première Eglise.
C’est par exemple le cas du reniement de l’apôtre Pierre, mais aussi du fait que c’est un certain Joseph d’Arimathée, une figure publique connue qui a dû se charger de l’ensevelissement de Jésus dans son propre tombeau. Joseph était un membre du sanhédrin (le groupe qui a condamné Jésus à mort), prétendre son implication dans la mise au tombeau de Jésus de Nazareth n’aurait pas pu se faire sans grand démentis de ses proches, si cela n’avait pas été vrai. Par ailleurs, affirmer que c’est lui qui a récupéré le corps est un détail embarrassant car il signifie que la famille de Jésus était trop pauvre pour avoir un tombeau et que les disciples et la famille étaient trop lâches et effrayés pour récupérer son corps. Par ailleurs, les évangélistes décrivent comment immédiatement après la mort de Jésus, le groupe des disciples s’est disloqué et combien ils craignaient d’être poursuivis par les autorités. Pas le genre de tableau idéal qu’ils auraient brossé d’eux-mêmes si ils avaient inventé ce récit.
Preuve #3 Les premiers témoins sont… des femmes ! Et les disciples alors ? Au début ils n’y croient pas !
Tous les Évangiles rapportent que ce furent les femmes qui rapportèrent en premier la découverte de la tombe vide aux apôtres et qui furent les premières à rencontrer le Christ ressuscité. C’est un détail d’une extrême importance, car c’est confier à des femmes le rôle de premiers témoins. Or ce qu’il faut savoir c’est que dans le bassin méditerranéen de l’époque, le témoignage d’une femme n’était même pas recevable dans une affaire judiciaire, car les femmes étaient méprisées et réputées menteuses et inconstantes. Dans le judaïsme de l’époque, c’était à peine mieux, car le témoignage d’un seul homme l’emportait sur celui de deux femmes. C’est typiquement le genre d’élément narratif qu’un récit inventé aurait préféré éviter, car dans la société de l’époque rapporter un tel détail c’était exposer un tel récit à la dérision et à la moquerie.
Mais les Evangiles vont encore plus loin, puisque par contraste, ils rapportent l’incrédulité initiale des disciples de Jésus, (cf: Luc 24.11 “Ils tinrent ces discours pour des rêveries, et ils ne crurent pas ces femmes“), il est absolument impossible que les premiers responsables de l’Eglise aient inventé un récit dans lequel ils se seraient présentés comme les incrédules de l’histoire. Par contre tous ces détails prennent parfaitement sens si ils ne font que de témoigner des événements, tels qu’ils se sont vraiment déroulés.
Preuve #4 Une multitude de témoins bien vivants à l’époque des faits
Dans les jours qui suivent, nombreux sont ceux qui témoignent avoir rencontré, souvent à plusieurs reprises, le Christ Jésus. Parmi eux, un groupe de femmes dont Marie-Madeleine (Matthieu 28:1-10, Jean 20.10-18), les onze disciples (Jean 21), deux autres proches des disciples sur la route d’Emmaüs (Luc 24.13-35), ainsi il est dit “il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu” (cf. Actes 1). Ce qui est sur c’est qu’à ses débuts, l’Eglise chrétienne de Jérusalem débordait de gens ayant rencontré le Christ ressuscité, comme le rapporte Paul “ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts” (1 Corinthiens 15.6).
Ce qu’il faut comprendre c’est qu’à une telle échelle, il ne peut en aucun cas s’agir “d’hallucination collective”. Non seulement le phénomène n’est pas scientifiquement attesté – puisque par définition une hallucination se produit au niveau neurologique dans la tête de chaque personne – mais qu’en plus il est rationnellement impossible qu’un groupe d’individus puisse indépendamment halluciner exactement un même contenu, à plusieurs reprises, et avec plusieurs sens à la fois : au niveau auditif, visuel et sensoriel. C’est strictement inexplicable au niveau psychologique.
Preuve #5 Mais d’où vient ce nouveau courage et cette transformation ?
C’est l’un des points qui semble le plus difficile à résoudre pour les historiens et qui pousse beaucoup d’entre eux à accepter l’idée “qu’il a bien dû se passer quelque chose”. Pinchas Lapide, un historien de confession juive écrit: «Si les disciples étaient complètement déboussolés et au bord d’une fuite du désespoir à cause du fait bien réel de la crucifixion, il a fallu un autre fait bien réel pour métamorphoser cette bande de Juifs découragés et abattus en la société missionnaire la plus sûre d’elle de l’histoire de l’humanité.» (Pinchas Lapide, The Resurrection of Jesus: A Jewish Perspective, trans. Wilhem C. Linss, Londres, SPCK, 1938, p.125).
Cela écarte du même coup l’hypothèse d’un Jésus qui aurait survécu à ses blessures et ne serait pas mort à la croix. Non seulement c’est techniquement impossible selon les descriptions très précises données dans les Evangiles concernant l’eau et le sang qui jaillirent du corps de Jésus lorsqu’il fut transpercé par un coup de lance sur la croix (Jean 19.35), correspondant aux symptômes cliniques d’une mort de torture par suffocation, mais en plus “que penser de ce Messie demi-mort qui sort péniblement du tombeau, qui traîne un corps malade, qui a besoin des secours de la médecine, de bandages, de fortifiants, de ménagements, et qui finit par succomber ? Est-celui que ses disciples auraient pris pour le vainqueur de la mort et de la tombe, pour le prince de la vie ? Sont-ce de telles images qui eussent pu les animer à leur oeuvre future ?”. Certainement pas.
Preuve #6 Jésus apparaît à des opposants et à des proches sceptiques… qui se mettent à croire en lui
Parmi ces récits de témoignages, les plus poignants sont ceux qui concernent des personnes qui n’étaient pas attaché au ministère de Jésus et ne croyaient pas en lui. C’était au moins le cas de deux figures majeures des débuts du Christianisme : Jacques, frère de Jésus, et Paul de Tarse, un pharisien persécuteur des premiers chrétiens. Les Evangiles rapportent à plusieurs reprises à propos de Jésus que “ses frères non plus ne croyaient pas en lui” (Jean 7.5), et Jacques n’est même pas présent au côté de sa mère au moment de la crucifixion, autant de détails gênants donc d’autant plus crédibles. Mais quelque temps plus tard, il est rapporté que Jésus est apparu à son frère Jacques (1 Corinthiens 15.7) et que Jacques s’est mis à croire dans le Christ ressuscité, au point de devenir l’un des principaux responsables de l’Eglise (Actes 15).
Après une première campagne de persécution contre les Chrétiens en Judée, Paul de Tarse se rend à Damas, afin d’y faire arrêter les membres de cette nouvelle secte d’origine juive qui affirme que Jésus de Nazareth est ressuscité des morts et qu’il est le Messie. Sur le chemin, Jésus lui apparaît et il devient l’un des plus grands évangélistes parmi les païens que le monde ait connu.
Preuve #7 De très nombreux témoins meurent en martyr en proclamant ce qu’ils ont vu
Ce qui est sûr c’est que ce que les témoins ont vu a transformé leur vie, suffisamment pour qu’ils trouvent la force de mourir presque tous en martyr pour témoigner de l’Evangile, c’est à dire la Bonne Nouvelle de la mort et résurrection du Christ Jésus.
Il arrive à des humains de mourir volontairement martyr pour des mensonges, mais très rarement pour des mensonges qu’ils savent faux. Par ailleurs, si l’effet de groupe peut permettre un certain degré d’auto-persuasion, remarquons que les disciples de Jésus sont morts chacun de leur côté, la plupart dans la solitude de leur mission. Le témoignage de la mort en martyr de cette première génération est rapportée dès les débuts de l’Eglise, dans les Actes des apôtres, rédigé dans les vingt ans après la mort du Christ (martyr d’Etienne en Actes 7.54-60, de Jaques fils de Zébédée en Actes 12.2), mais aussi conservée par les générations suivantes de Chrétiens.
Qui plus est les nombreux rapports de mort en martyrs ne sont pas seulement corrélés par les tout premiers écrivains chrétiens, mais aussi par des historiens païens de l’époque (Tacite, Suétone) et même par Flavius Josèphe un historien juif de l’antiquité, qui rapporte la mort de Jacques, frère de Jésus. Quant à Paul et Pierre, ils trouvent la mort à Rome sous Néron.
Preuve #8 Aucune motivation plausible pour inventer une telle histoire
Une chose est certaine, les disciples de Jésus ont souffert à cause de leur foi et il ne faisait pas bon d’être chrétien à l’époque. Persécutés par les coreligionnaires juifs, menacés par les autorités romaines, ils passèrent le plus gros de leur temps à endurer les épreuves des persécutions et des voyages missionnaires pénibles.
Or lorsqu’on remarque la vie des gourous et des faux-prophètes, leur choix de vie révèlent inévitablement l’un des trois types de motivations habituelles qu’ils parviennent à satisfaire au moyen de leur nouvelle secte : la soif de pouvoir, le désir sexuel, de désir de s’enrichir. Or rien n’en est plus éloigné chez les apôtres : ils enseignèrent la plus stricte fidélité conjugale et vécurent pour certains dans le célibat (par exemple Paul) tandis que d’autres emmenaient leur unique épouse – et sans doute leurs enfants – dans leur voyage missionnaire (Jacques, Jude et Pierre ainsi que d’autres apôtres, cf 1 Corinthiens 9.5).
Au sujet du désir d’argent, rien de tel non plus : Paul se plait à travailler de ses mains comme fabriquant de tentes pour ne pas peser financièrement sur les communautés, tandis dans toutes les lettres aux premières Eglises, la soif de posséder et l’avarice sont constamment condamnées et montrés du doigt et employées comme critères pour discerner les faux enseignants et les faux convertis (cf 2Timothée 3.2).
Reste le pouvoir, mais à quoi bon se disperser dans la nature et fonder des communautés qu’ils doivent quitter peu de temps après, sans en profiter ? Contrairement à beaucoup de faux-prophètes et de gourous, les apôtres ne cherchaient pas le pouvoir, ils n’ont pas fondé de royaume ou d’enclave. Ils ont vécu leur vie dans l’humilité et la collégialité. Là encore, l’attitude des apôtres est irréprochable comme le rapporte le Nouveau Testament et le témoignage de la génération suivante de chrétiens.
Quelle motivation aurait pu leur faire inventer cette histoire ? Argent ? Sexe ? Pouvoir ? Rien de tel ici. En fait, la seule raison qu’ils avaient et qu’ils mettaient constamment en avant tout au long de leurs écrits, c’est que Jésus est bien ressuscité d’entre les morts et qu’ils l’avaient vu et en étaient témoins. Et par amour et obéissance, ils n’ont pas hésité à renoncer à ces choses et enseigné à leurs disciples à faire de même.
Preuve #9 Une invention inutile…. ou une vérité théologique surprenante !
Le Christianisme aurait pu être entièrement différent : en effet les Juifs attendaient la résurrection finale à la fin des temps, et les premiers chrétiens auraient tout à fait pu constituer une secte crédible en se contentant de dire que Jésus était le Messie, mort pour les péchés de l’humanité, mais que son corps reposerait tranquillement en terre jusqu’au jour où Dieu ferait intervenir la résurrection finale de l’humanité, et qu’il régnerait alors à ce moment là.
En effet, même si non seulement pour les Juifs de l’époque un Messie crucifié paraissait une idée nouvelle, l’idée même d’une résurrection définitive d’un seul individu avant le jour final de la résurrection générale des morts n’était même pas dans le spectre des possibilités envisageables. Même si les deux idées – de la mort du Messie à venir et de sa résurrection – sont des idées bien présentes dans le texte de l’Ancien Testament (cf. Esaïe 53), aucun interprète ou courant du judaïsme de l’époque n’avait même osé imaginer une telle chose.
Preuve #10 Un événement décisif qui est à l’origine de tout… et qui donne sens à tout !
Si au fur et à mesure des débuts de l’Eglise, certains concepts théologiques s’approfondissent et se développent, ce n’est pas du tout le cas en ce qui concerne la doctrine de la résurrection physique du Christ. Dès le tout début, cela transparaît dans les toutes premières pratiques de l’Eglise, comme par exemple dans le partage du pain et du vin, qui rappelait la mort expiatoire du Messie et le retour du Christ dans sa gloire. Ou encore dans le baptême : sensé renvoyer à la mort de Jésus et à sa résurrection.
Qui plus est les documents chrétiens les plus anciens mentionnent constamment et la mort et la résurrection de Jésus. La résurrection de Jésus fut un événement tellement important que les premiers chrétiens firent du dimanche matin – moment de la semaine où Jésus était ressuscité – le moment de se rassembler, remplaçant le samedi. Ces juifs pieux n’auraient jamais effectué une telle modification dans leurs pratiques si il ne s’était pas passé quelque chose d’incroyable, venu transformer radicalement leur façon de voir et de comprendre Dieu, les Écritures juives et le monde.
Conclusion
Jésus de Nazareth est-il ressuscité des morts ? Aussi incroyable que cela puisse paraître c’est pourtant la seule explication sensée qui tienne debout. Ce qui s’est produit il y a un peu moins de 2000 ans est venu jeter une lumière éblouissante sur les réalités spirituelles de l’univers et de l’humanité. Dans tous les cas, vous allez devoir parier votre vie éternelle, vous pouvez donc :
- Soit espérer que la résurrection de Jésus de Nazareth s’avérera être un gros canular qui a mal tourné (je vous souhaite d’avance bonne chance et vous conseille de trouver une hypothèse de travail crédible).
- Soit croire que Jésus est bien ressuscité des morts, qu’il est donc le Seigneur et Sauveur du monde, mort à la croix pour vos péchés pour vous réconcilier avec Dieu, et donc Lui remettre votre vie.
Dans tous les cas, c’est à vous de trancher, et je vous invite à le faire le plus honnêtement possible. Si ces pièces à convictions ne vous invitent pas à méditer sérieusement la question, alors probablement rien ne le fera… mais sachez ceci :
Ce Jésus de Nazareth, que l’humanité a crucifié, Dieu l’a ressuscité des morts ! Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4.16)
Charles B. le 21 avril 2019
Les évangiles enseignent que Jésus, après avoir trouvé la mort sur la croix, son corps a été mis dans une tombe, vendredi soir. Dimanche matin aux premières heures, Marie de Magdala et Marie, mère de Jacques et Salomé se rendirent à la tombe et découvrirent qu’elle était vide et la pierre roulée. Entrées dans le tombeau, elles virent un jeune homme (évangile de Marc), deux hommes (évangile de Luc), un ange (évangile de Matthieu), deux anges (évangile de Jean) qui leur dit (disent) que Jésus est ressuscité et qu’il n’est point ici.
Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez comme il vous l’a dit.
Elles sortirent du sépulcre et s’enfuirent. La peur et le trouble les avaient saisies ; et elles ne dirent rien à personne, à cause de leur effroi (évangile de Marc), elles annoncèrent toutes ces choses aux onze et à tous les autres (évangiles de Matthieu et Luc) ; mais Jean parle de Marie de Magdala qui, après avoir vu les deux anges, vit Jésus qui lui dit : « ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.
Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses » Jean 20.15-18
Ainsi, les contes de la résurrection de Jésus divergent d’un évangéliste à l’autre. On ne sait à quel récit s’en tenir. A noter que « les disciples, présidés par Pierre, eurent des doutes et ne crurent pas en ces contes. La première évidence sur la résurrection, comme fait remarquer George Caird : « n’était pas donnée dans les évangiles, mais dans les épîtres de Paul, spécialement 1 Co 15, écrit dix ans, au moins, avant le plus ancien des évangiles. En ce chapitre (no.15) Paul cite une tradition qu’il avait reçue de ceux qui étaient chrétiens avant lui » 8
A l’issue des tristes événements de la croix, Jésus apparut à ses disciples sain et sauf. Il les rassura qu’il était le même Jésus et qu’il n’a subi aucun mal. Il leur montra ses mains, ses pieds et son côté et leur dit : regardez, touchez ! Thomas, qui était absent ce jour-là, se montra réticent à croire, Jésus se présenta une deuxième fois à ses disciples et demanda particulièrement à Thomas de regarder et de toucher ses mains et son côté (Jean 20.27).
Les disciples étaient troublés croyant voir un esprit. « Mais il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos coeurs ? Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds » (Luc 24.38.40).
Il leur demanda s’ils avaient quelque chose à manger. « Ils lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de miel. Il en prit, et il mangea devant eux » Luc 24.42, 43…
Jésus s’est présenté à ses disciples sans blessures ni marque de la croix et ne portant aucune trace d’un revenant ou d’un ressuscité, et pour preuve : il leur a dit : « un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai ».
Tout se passe comme si Jésus leur disait : la crucifixion est une fiction, c’est faux, c’est un mensonge !
Dans la Bible, les motivations humaines des écrivains dits sacrés sont tellement puissantes et visibles qu’elles obscurcissent tous les recoins qu’elles prétendent remplis de lumière divine.
Est-il prouvé que Jésus soit ressuscité ? Non !
De nombreux critiques ont du mal à accepter un tel miracle.
“Les exégètes ont toujours été extrêmement partagés sur la question de la résurrection de Jésus. Hermann S. Reimarus a été un des premiers, au XVIIIe siècle à chercher à voir dans la résurrection une fraude des apôtres.
On décrire que les disciples de Jésus se lamentaient, et la foule (500 personnes) garda le silence, beaucoup se frappant la poitrine. Si ces événements inhabituels se déroulés, sans que les autorités romaines ainsi que les prêtres juifs ne puissent prendre connaissance, alors ceci est bien un miracle..
De plus, comment les nombreux saints qui, selon Matthieu, étaient sortis de leur tombe et se sont promenés dans Jérusalem parmi ses habitants allaient-ils ne pas attirer l’attention et éveiller l’alarme ?
Des saints dont, bien sûr, on ne dit pas qui ils étaient (ni la raison de leur sainteté), ni par qui ils ont été reconnus comme tels, ni à qui ils sont apparus, et qui, ainsi que l’exprime le texte, sont ressuscités avant Jésus lui-même, ce qui invalide absolument la doctrine selon laquelle la résurrection des morts a lieu comme conséquence (et après) de la résurrection de Jésus.
Les saints ressuscités par Matthieu finirent par devenir un gros problème pour l’Église..
La réponse qu’a donnée Jésus dans Mt 12,38-40:
«Alors quelques scribes et pharisiens l’interpellèrent et lui dirent: Maître, nous voudrions voir un signe de ta part. Il leur répondit : La génération mauvaise et adultère cherche un signe, mais il ne lui sera pas plus donné de signe que celui de Jonas, le prophète. Parce que, comme Jonas est resté dans le ventre de la baleine trois jours et trois nuits, ainsi restera le Fils de l’homme trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. »
Il est évident, donc, que le temps où il aurait dû rester dans son tombeau avant de ressusciter, devait être de trois jours complets, avec leurs trois nuits respectives.
Jésus,, n’est pas ressuscité trois jours après sa mort, mais au bout d’un jour et demi, il n’a pu donc se valider lui-même au moyen du « signe de Jonas », étant donné qu’il n’a pas accompli sa promesse réitérée,
dans tous les cas, il a laissé un témoignage de son pouvoir en prenant un grand pas sur son opposant, le dieu Mithra, qui, lui, a bien dû passer trois jours dans sa tombe avant de pouvoir ressusciter.
Par ailleurs, dans le cas où la résurrection de Jésus aurait été un fait véridique, il est absolument évident qu’un tel prodige n’apparaît accrédité nulle part dans le Écritures Sacrées; ni rien qui s’y relie, même a posteriori dans aucun autre document contemporain
CHRIST EST VRAIMENT RÉSSUSCITÉ ALLELUIA !!!!!!!!
Il existe plusieurs interprétations des versets traitant de Jésus dans le Coran qui reconnaît par le verset 4:55 que la vie terrestre de Jésus a pris fin :
«(Rappelle-toi) quand Allah dit : “Ô Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t’élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n’ont pas cru et mettre jusqu’au Jour de la Résurrection, ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas…”»
Cordialement
Bonjour,
En toute franchise, je pense que c’est extrêmement malhonnête pour quelqu’un qui se prétend musulman de mettre en doute la résurrection avec les arguments que vous présentez ici. Et pourtant, je ne vous en veux pas, car ce sont les deux seuls “arguments” que les apologètes musulmans ont à opposer.
Vous avez deux arguments que voici :
1) Le premier est la soi-disante contradiction entre les récits. Mais comme vous avez déjà commenté (peut être sans le lire) l’article concernant les soi disantes contradictions entre les Evangiles, il n y a pas de contradiction qui tienne. Ce n’est pas un argument en soi. D’ailleurs, quand un accident ou un évènement se produit, c’est justement le croisement entre toutes les sources et les différences entre elles qui permettent de saisir l’entièreté de la situation. Êtes vous sûrs que les “contradictions” sont totalement irréconciliables entre elles ? Si vous faisiez ce travail, vous vous apercevriez qu’il n y a pas de contradiction.
2) Le second est un argument d’autorité, celui des “savants”. Vous citez un auteur mythiste athée du XVIIIe siècle, qui rejetait les miracles et la résurrection du Christ, parce que… selon lui les miracles sont impossibles. Êtes vous bien sur que c’est l’autorité que vous voulez citer ? Êtes vous donc devenu en accord avec sa vision du monde ? Pensez vous que son opinion personnelle peut défaire les nombreux et sûrs arguments avancés dans cet article ?
Je trouve irresponsable, pour un croyant (musulman) comme vous, de traiter de choses si importantes avec autant de légèreté. Votre jugement éternel est en vue, le verdict que Dieu, le Tout-Puissant, posera sur vous, être humain entaché de péchés, dépend de ce que vous croirez à propos de Jésus, sa mort expiatoire et sa résurrection. Et vous n’avez pas commencé de vous mesurer aux arguments décisifs de cette question centrale qu’est la résurrection de Jésus. Je vous rappelle qu’au jour du jugement, votre famille, vos amis musulmans, vos imams ne pourront plus rien pour vous. Il n y aura que deux possibilités :
Où vous porterez vous mêmes vos péchés et vos offenses devant un Dieu infiniment grand et infiniment saint,
ou vous laisserez Jésus, le Saint, le Christ, le Ressuscité, les porter pour vous.
Ici une parole du prophète Esaïe, à propos du Messie.
1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ?
2 Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire.
3 Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.
4 Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.
5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
6 Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.
7 Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, À une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche.
8 Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu’il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple ?
9 On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu’il n’eût point commis de violence Et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche.
10 Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours ; Et l’œuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains.
11 À cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.
12 C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands ; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, Et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, Et qu’il a intercédé pour les coupables.
Salam,
Je commencerai par préciser qu’au jour de jugement, je prendrai en charge tous mes péchés, tout en demandant à Allah le très miséricordieux, pardon et indulgence, car la croyance à mon islam m’apprend que nul n’est porteur des péchés d’autrui, et surtout la rationalité du dogme islamique présente Allah proche de nous,
« Et Il est avec vous où que vous soyez…” (Qur’an. 57: 4)
«Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi… alors Je suis tout proche: Je répond à l’appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu’Ils répondent à Mon appel, et qu’ils croient en Moi, afin qu’ils soient bien guidés » {Qur’an 2:186}
Donc, moi, en tant que musulman, Merci pour cela; car de la même façon vous êtes en désaccord avec l’islam, je le suis avec vos croyances; et pour que vous puissiez livrer votre foi de cette manière qui est bon pour la cause de l’islam. Personne n’écoute les gens endoctrinés, quant au salut de Jesus, Non merci, je peux m’en passer, car l’histoire de Jesus avait retenue que la majorité de ceux qui l’ont vu et entendu n’ont pas cru en lui. Malheureusement, même ceux qui croyaient en lui au départ s’en sont ensuite détournés, et je ne vous apprend rien en disant qu’au terme de son ministère, le sauveur Jésus n’avait pour disciples que 11 Apôtres et 03 femmes comme adeptes
Quant à la résurrection de Jésus, j’ajouterai que le fait est que personne qui ne croyait pas à ce miracle à son époque sauf les adhérents de Jésus. Ces Apôtres étaient-ils des hommes éclairés ou seulement dotés d’une superstition infatigable qui formait leur caractère. Ont-ils vu de leurs yeux Jésus ressusciter ?
Non ! Personne n’a vu ce grand miracle ; les Apôtres eux-mêmes n’ont point vu Jesus sortir du tombeau, ils ont trouvé seulement que son tombeau était vide, ce qui ne prouve en aucun cas qu’il fût ressuscité.
Mais, dira-t on, les Apôtres l’ont vu depuis et ont conversé avec lui ; il s’est montré à des femmes qui le connaissaient très bien. Mais ces Apôtres et ces femmes ont-ils bien vu ? Bien sur que Non ?
Jesus avait dit : Ne soyez pas infidèle, mais croyez … heureux sont ceux qui n’ont pas vu et qui ont pourtant cru.”
C’est du croire sans voir !!!!
A cela, on peut noter le fait que dans la croyance juive, la résurrection des morts était toujours un événement à la fin du monde impliquant tout le peuple, un événement qui, de toute évidence, n’avait pas encore eu lieu.
Une fois que les disciples ont cru en la résurrection de Jésus, ils pouvaient aller vers les Écritures à la recherche de versets pour valider leur croyance et leur expérience, et des passages comme Jonas et la baleine et d’autres pouvaient être réinterprétés à la lumière de la résurrection de Jésus.
Mais faire croire que la croyance en la résurrection de Jésus dérive de l’Ancien Testament, c’est que les auteurs des évangiles ont tenu à mettre la charrue avant le boeuf; ce qui rend les choses nettement à l’envers.
Par ailleurs j’aimerai revenir à ce que vous ayez présenté comme parole du prophète Esaïe, à propos du Messie, Alors permettez-moi de vous poser la question suivante :
Jésus Christ a-t-il été annoncé dans l’Ancien Testament ?
Les juifs refusent cette croyance mais les chrétiens y croient fermement !!!!!
Les prophéties des écritures juifs sur Jesus, comme très souvent cités par les chrétiens ne portent que sur l’identité des mots et des expressions employés dans l’Ancien et le Nouveau Testament.
On sait qu’une bonne partie du vocabulaire du Nouveau Testament fut empruntée à l’Ancien Testament par simple plagiat ou par souci de donner un sens à certains événements, de les accorder notamment avec les prédictions de l’Ancien Testament. Le texte considéré comme une prophétie est pris hors de son contexte par les auteurs du Nouveau Testament, et que remis dans son contexte, on se rend compte que le verset n’a absolument rien à voir avec Jésus, mais que son sens a été forcé de manière à y voir à tout prix une allusion à un évènement supposé de la vie du Christ.
Les chrétiens considèrent fortement que l’écrit d’Ésaïe 53 comme un exemple célèbre d’une prophétie messianique revendiquée par les auteurs du NT. Cette prophétie parle d’un “serviteur souffrant” qui souffre des péchés d’autrui.
Cependant on sait qu’Ésaïe est considéré par les Juifs comme étant l’un des prophètes les plus importants de la Bible hébraïque. Son livre contient la plupart des prophéties concernant la venue du Messie. Ésaïe a exercé son activité entre 740 et 700 avant J.-C, le judaïsme suppose d’appliquer Ésaïe 53 au peuple d’Israël dans son ensemble. Le ‘serviteur’ de ce texte serait une incarnation d’Israël, souffrant pour le rachat du monde.
Mais les chrétiens disent que Jésus accomplit cette prophétie par sa mort sur la croix, cette revendication repose sur des versets appliqués à Jésus dans le Nouveau Testament, tels que Matthieu 8:17, « afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète: Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies»
Tirés d’Esaïe 53, les chrétiens comprennent le verset suivant comme parlant de Jésus:
53.5 Mais lui, il a été percé à cause de nos péchés, écrasé à cause de nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix a été sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
L’idée semble être que la personne supposée être Jésus meurt pour offrir le salut, plutôt que le serviteur souffre d’infirmités qui provoquent le mépris et l’incrédulité, mais la haine de son peuple s’acharne contre lui, et il finit par succomber à une mort violente. Le verset mentionne également qu’il est “écrasé”!
Jésus a t-il été écrasé?
Jésus n’a jamais été «écrasé»?
Par ailleurs Ésaïe 53:5 suggère que les blessures sont la source de la guérison. Il dit que «nous sommes guéris par les blessures». Il est réducteur de prétendre qu’Ésaïe 53 parle de la prétendue crucifixion de Jésus pour guérir la race humaine tout entière.
Donc qui est ce “serviteur souffrant» ?
Jésus est un Juif comme l’auraient voulu certains savants juifs qui ont vu dans son nom, Yéshou, un acronyme pour l’expression hébraïque yemach shemo vezichro: «que son nom et sa mémoire soient effacés».
En final, je dois vous dire qu’en cherchant à trouver une validité prophétique à Jésus dans le texte de la Bible, vous devriez bien étudier de façon approfondie le sujet plutôt que de prendre le risque de sortir des n’importe quoi comme c’est le cas
Mes amitiés.
Quirinus et la date de la naissance de Christ
Question:
Comment expliquez-vous les différences de dates des événements entre Marc et Luc, notamment, sur la naissance du Christ. Pour l’un sous Hérode mort en moins 6 et pour l’autre sous Quirinus en l’an +6 ,l’année du fameux recensement.
Réponse: bible-ouverte.ch
Cette question revient périodiquement. Il y a pourtant longtemps que les historiens ont résolu la question.
Luc 2:2 précise en effet: Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Il y eu en effet un second recensement. Voici un texte à ce sujet:
Quirinius, Forme latine originale: Quirinius, forme grecque latinisée: Kurênius.
Ce Romain, légat d’Auguste (legatus Augusti), gouvernait la Syrie en 6 après J.-C., selon Josèphe (Ant. 18.1.1). Mais Quirinius avait déjà été gouverneur ou chef militaire de la Syrie antérieurement à l’an 2 avant J.-C.
Selon Luc 2.1-5, Joseph et Marie, son épouse, se rendirent à Bethléhem à cause d’un recensement, sous le règne d’Hérode le Grand, à la fin de l’an 5, ou au début de l’an 4 av. J.-C. En vertu d’un décret d’Auguste, le recensement n’était pas local, mais atteignait tout l’empire, en vue de la perception des impôts. Ce recensement, le 1er, eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
Quirinius fut envoyé 2 fois en Syrie comme légat d’Auguste, c-à-d. comme gouverneur. Son 1er mandat se situe entre 7 et 2 av. J.-C. C’est alors que Quirinius mena la guerre contre les Homonades de Cilicie, tout en partageant probablement les responsabilités avec Varus, gouverneur de Syrie de 7 à 4 av. J.-C. Varus représentait l’autorité civile dans cette province, tandis que Quirinius s’occupait des affaires militaires et politiques à l’extérieur (cf. le double gouvernement de Vespasien et de Mucianus).
Ceci est confirmé par une inscription retrouvée à Tivoli. Son interprétation par Ramsay, Mommsen, et d’autres grands historiens, montre que Quirinius fut proconsul de l’Asie entre 3 et 2 av. J.-C., et légat d’Auguste en Syrie, pour la 2e fois, entre 6 et 9 ap. J.-C.
Le 1er dénombrement s’effectua à la manière juive: par tribus et familles. Le 2e, opéré de 6 à 7 ap. J.-C., quand la Judée eut été incorporée à l’empire romain, fut regardé comme un signe de servitude et provoqua des soulèvements. Judas le Galiléen dirigea l’insurrection #Ac 5.37 (Ant. 17.13.5; Guerre 2.8.1).
Luc associe le 1er recensement au gouvernement de Quirinius sans mentionner Varus, parce qu’on parlait d’ordinaire de ce dénombrement comme du “1er qui avait eu lieu sous Quirinius” pour le distinguer du 2e, effectué aussi sous ce gouverneur, et cause de troubles.
Tacite (Annales 3.48) nous renseigne brièvement sur Quirinius: “Tibère demanda au Sénat que Sulpicius Quirinius eût des funérailles publiques (le décès survint en 21 ap. J.-C.). Quirinius n’appartenait pas à l’ancienne famille patricienne des Sulpici: il était né à Lanuvium, ville municipale. Auguste le fit consul (en 12 av. J.-C.), pour le récompenser de s’être distingué, dans l’armée et dans l’administration. Peu après, Quirinius s’empara des forteresses des Homonades en Cilicie, et obtint les honneurs du triomphe. Quand Caïus César gouverna l’Arménie, Quirinius le conseilla, et fit cependant sa cour à Tibère, qui séjournait à Rhodes. Tibère mentionna ces faits au Sénat, en louant Quirinius pour ses bons offices… Mais les autres ne gardaient pas du tout un bon souvenir de lui, à cause de son insistance à faire juger Lépida (sa femme; il l’avait convaincue d’adultères, d’empoisonnements et d’actes de trahison, mais elle avait réussi à gagner la pitié du peuple); à cause aussi de sa vieillesse sordide et toute puissante.”
sl&pl
Il Faut CROIRE POUR VOIR